mercredi 8 février 2012

Populisme : est-ce que Mélenchon = Le Pen ?



[Ce texte est également disponible sur Causeur.fr]

« Mélenchon – Le Pen, le match des populismes » titrait Le Monde d’hier soir, 8 février. Passant devant un kiosque et voyant cela, je demeurais longuement interdite, bras ballants et bouche bée, jusqu’à ce qu’une kiosquière ayant dans le regard quelque chose de Frédéric Lefebvre ne m’interpelle dans un français agraire et imagé, ayant dans l’indigence quelque chose de Nadine Morano : « elle veut kèk’chose, la dame ou elle prend l’frais ? » [1]. Sursautant sous l’effet des reproches âpres et vigoureux formulés par l’hybridation funeste du secrétaire d’Etat et de la Ministre, j’achetais prestement un exemplaire du quotidien.

Qu’y découvris-je ? Un scoop, assurément. Il paraît en effet que la candidate du Front national et celui du Front de gauche défendent « deux programmes radicalement opposés pour conquérir l’électorat populaire ». Palsambleu ! En se voyant servir de pareilles novelletés, on ne peut que s’ébaudir avec respect ! Ainsi, se surpassant comme jamais, le « quotidien de référence » nous explique-t-il que les deux « populistes » [sic] n’ont pas tout à fait la même approche du droit des femmes, du mariage homosexuel, et que Jean-Luc Mélenchon n’est que très moyennement adepte de la « préférence nationale ». Je ne regrette décidemment pas mon euro et les cinquante centimes attenants.

Dès lors, qu’est-ce donc qui autorise un journal aussi sérieux que Le Monde à compromettre sa légendaire impartialité en mettant ainsi un signe « égal » entre Le Pen et Mélenchon ? La réponse en est très simple : l’un et l’autre courtisent à la fois l’électorat populaire, et « la France du non ». Et Dieu sait qu’au Monde, « la France du non », on n’aime pas trop. Sept ans plus tard, je me souviens encore avoir failli renoncer à la lecture du journal vespéral après avoir lu dans ses colonnes que les électeurs ayant voté « non » au  référendum sur le Traité constitutionnel européen (TCE) étaient atteints de difficultés d’ordre « psychanalytique ».

Je n’approuve certes pas l’attitude de « Méluche » lorsqu’il traite « Marine » de « semi-démente ». D’abord parce que je goûte peu l’injure, ensuite parce que je trouve cela tactiquement malhabile.

Pour autant, doit-on considérer, parce qu’un homme a un caractère un tantinet affirmé, qu’il n’est rien d’autre qu’un « populiste », autrement dit, un démagogue ? Faut-il promettre du sang, des larmes, une rigueur budgétaire de silex et une austérité de plomb pour apparaître comme un présidentiable sérieux ?

Je ne crois ni à l’une ni à l’autre de ces deux propositions. Et, comme je n’imagine pas un seul instant que le quotidien fondé par Hubert Beuve-Méry ait souhaité discréditer le candidat le plus à gauche de la course présidentielle, je me vois contrainte à vous révéler la terrible conclusion de mon analyse: Le Monde a décidé de décontaminer la pensée du Front national !


[1] Je tiens à préciser ici que je ne suis nullement prolophobe. En revanche, je suis redoutablement saloperiephobe. Ainsi, quand j’entends un Ministre de la République se gausser du physique d’une candidate à l’élection suprême, fut-ce la candidate écologiste, je ne retiens plus aucun des coups bas que me dicte le mépris haineux suscité par l’expression publique de l’indécence, de la sottise, du manque d’éducation, de générosité et de retenue, bref, par l’étalage inconséquent de la plus brutale et de la plus crasse des conneries.

Lire et relire :
Pierre-André Taguieff revisite le populiste  CLICK
L'extrême droite n'existe plus ?   CLACK
Twitter : de quoi @nadine__morano est-elle le nom ?  CLOCK

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27 commentaires:

  1. "Pour autant, doit-on considérer, parce qu’un homme a un caractère un tantinet affirmé, qu’il n’est rien d’autre qu’un « populiste », autrement dit, un démagogue"


    Le populisme désigne un type de discours et de courants politiques, critiquant les élites et prônant le recours au peuple

    Souvent confondue avec le terme populisme, la démagogie se différencie de celui-ci dans la mesure où elle renvoie à l'idée de dire au peuple ce qu'il veut entendre, alors que le populisme renvoie à l'idée de faire ce que l'opinion publique souhaite en critiquant les élites.

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  2. Un zapping sur le thème "Mélenchon = populiste = Le Pen" : http://www.dailymotion.com/video/xjr5nf_zapping-melenchon-populisme_news

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  3. Le but premier n'est il pas de vendre du papier ? Titrer Le Pen, Mélenchon même combat, voilà qui est vendeur.Et si la Taulière voulait faire le buzz elle aurait tout aussi bien pu intituler son article dans Marianne, "Le Monde, Minute même référence journalistiques".

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  4. Le Monde qui décontazmine ? C'est limite fout-la-trouille !

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  5. Bonjour.
    Oser la parallèle entre Mélenchon et Le Pen est en effet une manière de "décontaminer" les idées frontistes. A qui profite le crime ? Les questions simples, parfois, méritent d'être posées. Rappelons par ailleurs une vérité inaliénable: Mélenchon est un Républicain total, entier, authentique. Oser l'associer de près ou de loin à Le Pen est une insulte insupportable à la République et une méconnaissance absolue de notre Histoire.
    Salutations.
    JED

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  6. Vous êtes sans doute saloperiephobe. Mais vous êtes aussi d'une incroyable suffisance.

    "une kiosquière ayant dans le regard quelque chose de Frédéric Lefebvre ne m’interpelle dans un français agraire et imagé, ayant dans l’indigence quelque chose de Nadine Morano"

    J'espère que vous avez lu votre exemplaire du monde bien au chaud devant un bon café pendant que la kiosquière continuait de se geler les miches pour tenter de ramener un SMIC à la maison.

    Quand a Mélenchon il est le gardien de la fausse rente de gauche.
    Sa base n'est pas constituée par les ouvriers

    Sa vraie base c'est Robert, le syndicaliste CGT fonctionnaire ou semi fonctionnaire invirable, qui touche une bonne grosse rente en échange de pas grand chose, indexée sur à peu près tout pour être sûr que si il y a des soucis économiques, ça sera jamais pour sa pomme.

    Et avec cette grande politique de gôche d'immigration n'importe quoi, Robert, il paye tout moins cher. Et il se fait du pouvoir d'achat facile sur la France qui bosse.

    Le ramassage des poubelles, c'est moins cher. Le restau, c'est moins cher. Le ménage, c'est moins cher. Le bâtiment, c'est moins cher. Et on peut continuer comme ça ad libitum...

    Et puis si ça ruine le pays, c'est pas grave. Lui de toutes façons Robert, il se paye en déficit public.

    Et après lui le déluge.

    Il aura bien pété, bien roté, bien joui. C'est l'essentiel...

    Les ouvriers eux ont compris l'escroquerie depuis belle lurette. Et les gens comme Melenchon, Poutou, Mailly, Duflot qui bossent pour le pouvoir d'achat de Robert, ils sont pas prêts de retrouver leurs voix...

    Maintenant on peut parler des programmes de l'UMP et du PS :-)

    Le programme de l'UMP, c'est la mondialisation libérale et le fédéralisme européiste puis mondial, par et pour les banquiers et les grosses entreprises.

    Alors que le programme du PS, c'est la mondialisation libérale et le fédéralisme européiste puis mondial, par et pour les banquiers et les grosses entreprises, mais en fumant des pétards dans une boîte d'homosexuels pour la cérémonie de mariage.

    Ne vous sentez surtout pas obligé de publier mon post. Le fait que vous le lisiez me suffit amplement :-)

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  7. Quelque chose me géné dans ce billet manifestement "pro-mélenchon",oui les deux visent un électorat "populaire" ,sauf que mélenchon emboite le pas aux autres parti dans sa hargne affichée envers une composante de cette classe populaire:les français de souche.
    méprisés et niés par les autres partis ,ils le sont également par mélenchon qui tient à leur égard des propos plus que limites :"les vieilles souches rabougrissent" (irait-il dire ça dans un village du bled où en afrique?),"l'immigration améliore notre peuple" (mélenchon prétends défendre un peuple tant à souhaitant l'"améliorer" façon mao au Tibet..)où encore "on s'ennuierait avec que des enfants blonds" (ma fille est blonde et elle n'ets pas ennuyeuse du tout,moins que mélenchon en tout cas).
    Bref ,le sens de cet article est de nous dire "on ne peut pas mettre le gentil mélenchon dans le même sac que la méchante lepen".
    Sauf que ce qui donne le statut de "gentil" à mélenchon c'est justement sa haine du français de souche.
    Ce que les journalistes et analystes politques ne comprendront jamais,c'est que les français de souche préfereront évidemment une "méchante" qui leur reconnait leur droit à exister et à un minimum de respect,plutôt qu'un "gentil" qui les execre et veut les "améliorer" à coups d'immigration et d'acculturation.
    Melenchon n'est ni le "tumulte" ni le "fracas" juste un george marchais du pauvre rebooté façon terra-nova.

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  8. @Pirouli :

    je n'ai aucune intention d'effacer votre post, même si je suis d'une incroyable suffisance.

    En revanche, vous devriez vous renseigner davantage sur l'état de la fonction publique de notre pays avant de nous livrer sans recul ce poncif du "fonctionnaire nanti".
    Les grilles de rémunération des fonctionnaires sont publiques. Je vous conseille d'aller consulter celles des agents de catégorie C, et reparlons-en.

    Du haut de ma très grande suffisance, j'en ai moi-même croisé qui bouffaient au Restos du coeur.

    Et encore, je ne vous parle pas de tous les statuts batards de contractuels etc.

    Tant que vous y êtes, regardez aussi ce que touche un prof débutant. Allez, je vous aide : à peine plus du SMIC. Et avec un Bac+5.

    Allez, bonne enquête, et bonne hallucination.

    Coralie.

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  9. Mes parents sont tous les deux retraités de la fonction publique (et pas au sommet de l'échelle des barèmes…). Eh bien je puis vous dire, à 18 ans, quand j'ai voulu avoir ma Porsche à moi tout seul, il a fallu que je me la paie moi-même !

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  10. @Didier :
    Pareil pour mes parents.
    Du coup, j'ai dû attendre d'avoir 22 ans pour me payer mon premier Ryad au Maroc.

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  11. Ah, on a souffert ! Putain d'Adèle c'qu'on a souffert !

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  12. Ce n'est pas un poncif chère Coralie.

    Vous avez votre blog. Je vous conseil le blog "Aux infos du nain"

    Ca vous recadrera un tantinet :-)

    http://auxinfosdunain.blogspot.com/

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  13. Je rajoute. Vous me parlez de "poncif" (c'est vrai que le terme fait érudit).

    Mais c'est vous qui êtes dans la bien pensance et le politiquement correct.

    En plus du blog que je vous ai conseillé. Lisez aussi le site www.zerohedge.com ca vous évitera de passer pour une cruche qui suit le mouvement.

    Vous êtes à mille lieux de savoir ce qu'il va se passer :-)))))

    Un Pujadas de net en fait. Pire un Jean Pierre Pernaud.

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    1. giljura /Charpentier bois dans le "privé"10 février 2012 à 21:31

      Suffit il d'être incorrect pour s'éloigner de la bien-pensance ?

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  14. Voilà, exactement : vous avez tout compris.

    A propos de Jean-Pierre Pernaut, vous connaissez le groupe Sexy Sushi et sa chanson "meurs, meurs, Jean-Pierre Pernaut" ?

    Ici : http://www.youtube.com/watch?v=xiSTsrzBnnk

    Bisous,

    La cruche

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    1. Bien vu Coralie !

      "et tant va la "cruche" à l'eau [allo] qu'à la fin elle se casse [part]"

      ;+)

      Merci pour votre blog

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  15. Lepen et JLM sont très différents, mais ont bien des points communs. Ce qui les rapprochent du populisme est leur critique des élites. Mais ce sont aussi des démagogues, avec des programmes irréalistes qui mènerait la France à la faillite et à l'isolement. Bien sur il y a des gens qui pensent le contraire. C 'est normal, il y a des extrémistes de tout bord. Lepen n'est pas Hitler, JLM n'est pas Staline, mais leur idéologies respectives nous rapprochent des deux plus grands meurtriers du XXeme siècle. De loin, heureusement, mais quand même trop près. Il n'y a pas de gentil extrémistes de gauche et de méchants extrémistes de droite. Ils sont tous dangereux.

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    1. En fait seuls ceux qui veulent changer les choses radicalement sont les méchants, et bizarement les gentils, quand l'histoire leur demande vraiment de choisir se rallient derrière la banderole "plutot Hitler que le front populaire".

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    2. Mais Mélenchon ne critique pas les "élites", comme vous dites, puisqu'il est une élite lui-même, auteur (vraiment) de onze livres. Mélenchon est un lettré, un Républicain, qui n'a pas besoin de textes écrits pour philosopher dans une assemblée ou passionner les foules...
      JED

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    3. Tiens, je viens d'aller voir le blog de ce DUCOIN. Brillant le gars. Très brillant même. Et pas besoin de partager ses idées pour le lire...

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  16. Ma chère Taulière,

    Je ne puis que vous féliciter pour cet édit de bonne tenue.

    N'étant pas un écolo-féministe acharné, je goûte néanmoins pleinement la note de bas de page ainsi libellée - "Ainsi, quand j’entends un Ministre de la République se gausser du physique d’une candidate à l’élection suprême, fut-ce la candidate écologiste, je ne retiens plus aucun des coups bas que me dicte le mépris haineux suscité par l’expression publique de l’indécence, de la sottise, du manque d’éducation, de générosité et de retenue, bref, par l’étalage inconséquent de la plus brutale et de la plus crasse des conneries." - à laquelle je souscris pleinement.

    La gravitation est d'autant plus grave qu'elle maintien la "pensée" dans le caniveau !

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  17. j'ose la conclusion inverse : le Monde cherche à contaminer la pensée de Meluche. Le Monde et toute cette caste des zélites bien pensantes ont en fait conscience que se met en place un nouveau clivage, Liberaux/Mondialistes contre Souverainistes/étatistes.
    Appartenant au premier camp, le Monde cherche à discrediter le second en les amalgamant dans le même sac nauséabond du fascisme.
    en clair distiller l'idée qu'être souverainiste et antimondialiste c'est vouloir l'établissement de nouveaux auchwitz, que vouloir conserver la sécu c'est arriver à coup sur à la Kolyma, que la critique de la finance est en réalité le nouveau faux nez de l'antisémitisme rappelant les zeuresléplussombres bla bla bla etc etc

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  18. Disons que tous deux sont des tribuns qui recourent volontiers au lyrisme, à l'emphase, et qui résument des enjeux complexes à des causes très simples et immédiatement accessibles au premier venu. Bref ils titillent l'émotion de leur électorat, plutôt que sa raison (ce sont des anti-Rocard, pour la faire brève). Quel que soit le contenu du discours, cette forme de communication peut effectivement être qualifiée de populiste, en tous cas ça ne me choque pas qu'on le fasse.

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  19. un journal qui a tour à tour nié les crimes de Staline, de Mao, d'Ho Chi minh, de Pol Pot et pris parti pour les staliniens portugais contre les socialistes ne peut vouloir discréditer leur frère en stalinisme Mélanchon:::

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  20. J’ai beaucoup plus de sympathie pour le Pcf que pour le PG malgré mes désaccords. Cependant, avec certaines idées démagogiques en partie sur le plan économique, je comprends que le Fdg ne prospère pas dans les urnes. Les électeurs de la vraie gauche ne sont pas d’extrême gauche et souhaitent que le gouvernement fasse une politique bien plus crédible qu’aujourd’hui sur le plan économique. Pas sûr que Mélenchon ou un autre au PG s’ils étaient au pouvoir tiendraient toutes leurs promesses. Là où le Fdg s’effondre, il y a aussi un boulevard pour la Nouvelle donne et EELV qui même s’ils ne sont pas toujours crédibles dans leurs idées économiques peuvent autrement mieux prospéré car ils ne sont pas dans le manichéisme ni forcément dans le dénigrement vis-à-vis du gouvernement. La Nouvelle Donne et EELV même s’ils s’allient au PS pour de futures élections comme le PCF savent aussi dépasser le clivage gauche-droite. « La vraie gauche », ‘L’humain d’abord », j’en passe et des meilleurs, voilà ce que des militants du Fdg ont toujours à la bouche et deviennent agressifs à la moindre contradiction ou critique de leur chef aussi. Mélenchon et ses camarades qui s’enfoncent avec un langage populiste et en allant de plus en plus vers l’extrême gauche en tapant sur les journalistes, banquiers, patrons, umps, « tous pourris ». Certes il faut faire face aux dérives bancaires et libérales mais ce n’est pas injuriant constamment qu’on arrive à s’en sortir. Mélenchon et ses camarades font le jeu de l’Ump indéniablement en tapant sur le PS sans arrêt et se font instrumentaliser aussi leurs idées démagogiques au niveau économique par le Fn et le reste de l’extrême droite tout autant malheureusement aussi.

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