Le rappel était utile, en effet. Certains, peu informés, transposent abusivement la situation en Grèce et en France.... de toute façon, face aux 149 sièges de Syriza, l'anel ne pèse que bien peu de choses...
Et ceux qui trouveront à redire à cette alliance sont bien souvent ceux-là-même qui ne voient pas ce qu'il y a de mal à être allié à Svoda eu Sektor droit à Kiev...
... et les mêmes qui répètent en boucle "la Grèce n'est pas la France, Syriza n'est pas le FdG" se précipitent en brandissant l'analogie "C'est comme si Mélenchon s'alliait à Dupont-Aignan".
Si cela m'a certes un peu étonné, j'ai vite compris face à un KKE obtus et retardant sur l'Histoire par rapport à la réflexion sur le totalitarisme, et face à la réalité politique immédiate en Grèce, oui, j'ai en effet compris que M.Tsípras n'avait pas le choix - Je m'explique :
J'ai en effet été étonné d'apprendre que la Constitution grecque semblait calquée sur la constitution de l'ancienne République de Weimar ( ! )
Saviez-vous que si M.Tsípras n'avait pas constitué en TROIS JOURS son gouvernement, la constitution grecque précisait que le président de la république allait demander au parti arrivé en second, c'est à dire à M. Samaras et à Nouvelle Démocratie de constituer un nouveau gouvernement ! Et si M.Samaras n'y était pas lui-même arrivé, le président de la république aurait demandé au troisième parti arrivé : à Aube Dorée, le parti Néonazi ( !!! ) de former un gouvernement. Vous voyez l'urgence de régler le problème rapidement puisqu' aucun autre parti à gauche ne voulait participer au gouvernement de M.Tsípras.
Redonner le pouvoir à Antónis Samarás ? La bonne blague !
Second Point :
Stratégiquement, c'est assez malin de s'allier à un petit parti de droite souverainiste, personne ( à part l' inénarrable Daniel Cohn-Bendit ) ne pourra faire peur outrancièrement à la ménagère de 50 ans avec la " tentation totalitaire " du parti Syrisa, propagande habituelle des médias de masse financés par les multinationales de l'armement. Un bon point pour couper l'herbe sous les pieds de la presse calomniatrice et clarifier la donne afin de passer aux choses urgentes et sérieuses.
Autres points critiques ( positif et négatif )
1/ Au Honduras, souvenons-nous que M.Manuel Zelaya victime du coup d'état fomenté par la droite classique et réactionnaire, s'était auparavant fortement rapproché du président vénézuélien Hugo Chavez. M.Zelaya avait politiquement évolué à Gauche. Il était pourtant à la base, un responsable de droite, issu du parti libéral ( centre - droit ).
Donc, wait en see !
2/ Il n'est cependant pas interdit de réfléchir complètement :
Oui, je me sens troublé par l'attribution du portefeuille de la Défense à Panos Kammenos, le chef de file des Grecs indépendants, la formation de droite souverainiste.
Si j'ai bien compris que c'était pour rassurer l'armée grecque, les USA, la CIA et l' OTAN, pour éviter un coup d'état de l'armée et des USA, je connais aussi mon histoire.
M.Allende avait fait la même erreur politique au Chili en confiant le portefeuille de l'armée à un certain Augusto Pinochet.
(!)
Mais je me raisonne. Je sais aussi que l'Histoire n'est pas nécessairement ni toujours un bégaiement criminel et une défaite du peuple annoncée.
A suivre.
PS : Merci M.Tsípras ! Longue vie à vous et un vif souhait de succès. M.Chavez a été élu et réélu plusieurs fois par le peuple vénézuélien, idem dans d'autres pays de l'Amérique du sud pour les gouvernements de Gauche. Tout ce qui est souhaitable et heureux est possible. Bonne chance !
@Coralie Delaume, désolé de pourrir l'ambiance, mais le KKE a raison: Syriza VA ALLER A LA SOUPE! Pour une raison très simple: ils ont annoncé qu'ils renégocieraient les traités européens, et non la seule chose qui pourrait aider les Grecs à sortir de l'ornière, à savoir sortir de l'euro! Honnêtement, la Grèce est redevable aux états membre de l'UE, en particulier ceux de l'ancienne CEE, qui ont financé ses infrastructures depuis 1981. Avec toute la bonne volonté du monde, je ne vois pas comment A.Tsipras fera pour éviter de payer les créances grecques en restant dans l'eurozone: ça signifiera à terme les mêmes problèmes que ceux survenus il y a bientôt deux ans à Chypre! A mon sens, la planche de salut de Syriza et Tsipras se situe dans le monde chrétien orthodoxe: comme Chypre, la Grèce risque d'être sauvée par...Poutine!
Le rappel était utile, en effet. Certains, peu informés, transposent abusivement la situation en Grèce et en France.... de toute façon, face aux 149 sièges de Syriza, l'anel ne pèse que bien peu de choses...
RépondreSupprimerD'accord avec cette analyse.
RépondreSupprimerEt ceux qui trouveront à redire à cette alliance sont bien souvent ceux-là-même qui ne voient pas ce qu'il y a de mal à être allié à Svoda eu Sektor droit à Kiev...
... et les mêmes qui répètent en boucle "la Grèce n'est pas la France, Syriza n'est pas le FdG" se précipitent en brandissant l'analogie "C'est comme si Mélenchon s'alliait à Dupont-Aignan".
SupprimerBonjour - Voici ma contribution politique.
RépondreSupprimerPremier point :
Si cela m'a certes un peu étonné, j'ai vite compris face à un KKE obtus et retardant sur l'Histoire par rapport à la réflexion sur le totalitarisme, et face à la réalité politique immédiate en Grèce, oui, j'ai en effet compris que M.Tsípras n'avait pas le choix - Je m'explique :
J'ai en effet été étonné d'apprendre que la Constitution grecque semblait calquée sur la constitution de l'ancienne République de Weimar ( ! )
Saviez-vous que si M.Tsípras n'avait pas constitué en TROIS JOURS son gouvernement, la constitution grecque précisait que le président de la république allait demander au parti arrivé en second, c'est à dire à M. Samaras et à Nouvelle Démocratie de constituer un nouveau gouvernement ! Et si M.Samaras n'y était pas lui-même arrivé, le président de la république aurait demandé au troisième parti arrivé : à Aube Dorée, le parti Néonazi ( !!! ) de former un gouvernement. Vous voyez l'urgence de régler le problème rapidement puisqu' aucun autre parti à gauche ne voulait participer au gouvernement de M.Tsípras.
Redonner le pouvoir à Antónis Samarás ? La bonne blague !
Second Point :
Stratégiquement, c'est assez malin de s'allier à un petit parti de droite souverainiste, personne ( à part l' inénarrable Daniel Cohn-Bendit ) ne pourra faire peur outrancièrement à la ménagère de 50 ans avec la
" tentation totalitaire " du parti Syrisa, propagande habituelle des médias de masse financés par les multinationales de l'armement. Un bon point pour couper l'herbe sous les pieds de la presse calomniatrice et clarifier la donne afin de passer aux choses urgentes et sérieuses.
Autres points critiques ( positif et négatif )
1/ Au Honduras, souvenons-nous que M.Manuel Zelaya victime du coup d'état fomenté par la droite classique et réactionnaire, s'était auparavant fortement rapproché du président vénézuélien Hugo Chavez. M.Zelaya avait politiquement évolué à Gauche. Il était pourtant à la base, un responsable de droite, issu du parti libéral ( centre - droit ).
Donc, wait en see !
2/ Il n'est cependant pas interdit de réfléchir complètement :
Oui, je me sens troublé par l'attribution du portefeuille de la Défense à Panos Kammenos, le chef de file des Grecs indépendants, la formation de droite souverainiste.
Si j'ai bien compris que c'était pour rassurer l'armée grecque, les USA, la CIA et l' OTAN, pour éviter un coup d'état de l'armée et des USA, je connais aussi mon histoire.
M.Allende avait fait la même erreur politique au Chili en confiant le portefeuille de l'armée à un certain Augusto Pinochet.
(!)
Mais je me raisonne. Je sais aussi que l'Histoire n'est pas nécessairement ni toujours un bégaiement criminel et une défaite du peuple annoncée.
A suivre.
PS : Merci M.Tsípras ! Longue vie à vous et un vif souhait de succès.
M.Chavez a été élu et réélu plusieurs fois par le peuple vénézuélien, idem dans d'autres pays de l'Amérique du sud pour les gouvernements de Gauche. Tout ce qui est souhaitable et heureux est possible. Bonne chance !
@Coralie Delaume,
RépondreSupprimerdésolé de pourrir l'ambiance, mais le KKE a raison: Syriza VA ALLER A LA SOUPE!
Pour une raison très simple: ils ont annoncé qu'ils renégocieraient les traités européens, et non la seule chose qui pourrait aider les Grecs à sortir de l'ornière, à savoir sortir de l'euro!
Honnêtement, la Grèce est redevable aux états membre de l'UE, en particulier ceux de l'ancienne CEE, qui ont financé ses infrastructures depuis 1981.
Avec toute la bonne volonté du monde, je ne vois pas comment A.Tsipras fera pour éviter de payer les créances grecques en restant dans l'eurozone: ça signifiera à terme les mêmes problèmes que ceux survenus il y a bientôt deux ans à Chypre!
A mon sens, la planche de salut de Syriza et Tsipras se situe dans le monde chrétien orthodoxe: comme Chypre, la Grèce risque d'être sauvée par...Poutine!
CVT