Dessin de Soulcié |
Steve Ohana est économiste. Il est l'auteur de Désobéir pour sauver l'Europe, un ouvrage très clair, très pédagogique sur l'Union européenne et sur la zone euro.
Au soir des résultats du référendum en Grèce, il était invité sur i24news, une chaîne de télé israélienne en plusieurs langues, un peu l'équivalent de notre France24.
Je mets un lien vers cette émission, qu'il faut voir absolument. Ça donne une idée de la manière dont peut être traitée la question dans un pays non européen. Il faut écouter tout ce qui s'y dit : sur la Grèce, sur l'Allemagne, sur l'Europe telle qu'elle évolue et sur les dangers dont elle est porteuse. Les trois intervenants sont sur la même ligne, mais leur unanimité est l'exact opposé de celle que l'on constate dans les médias français. C'est assez incroyable, et c'est au bout de ce lien : CLICK CLICK.
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A un moment de la vidéo, Steve Ohana explique qu'une restructuration de la dette grecque serait finalement tout à fait absorbable pour l'Europe. Je lui ai demandé de préciser ce point et je poste ici sa réponse. On le voit, si l'Allemagne refuse de céder sur ce point, ce sera uniquement pour des raisons idéologiques et/ou de politique intérieure, en aucun cas pour des raisons de rationalité économique. Voici donc quelques explications/rappels sur la dette grecque.
Q : Vous avez dit dans une récente émission (i24) qu'un défaut de la Grèce ne serait finalement pas si grave étant donnés les montants en jeu. En cas de défaut, au bout du compte, qui paierait quoi ? Quel serait l'impact sur les différents pays de la zone euro ?
R : Il y a plusieurs formes d'exposition à la Grèce:
- la première, la plus simple, est celle qui découle des prêts bilatéraux faits en 2010 par les différents pays (53 milliards),
- la seconde est celle qui découle des prêts du FESF (Fonds Européen de Stabilité Financière) faits lors du deuxième sauvetage (un peu plus de 140 milliards). L'Allemagne et la France contribuent au FESF à hauteurs respectives de 27% et 20%.
On arrive à 195 milliards en agrégeant prêts bilatéraux et prêts du FESF: 42 milliards pour la France, 56 milliards pour l'Allemagne.
- la troisième est celle qui découle des dettes publiques grecques acquises par la BCE sur les marchés : elle détient aujourd'hui un montant estimé à un peu plus de 25 milliards d'obligations grecques. En cas de défaut, les banques centrales nationales (et donc finalement les gouvernements nationaux) prendraient les pertes à hauteur de leur poids dans le capital de la BCE (18% pour la Bundesbank, 14% pour la Banque de France etc.). Autour de 5 milliards de pertes pour la France et l'Allemagne.
- la quatrième est celle qui découle du système de prêts entre banques centrales appelé "TARGET2". Ces prêts sont destinés à compenser des transferts de dépôt d'un pays à un autre au sein de l'Union Monétaire (par exemple si un Grec transfert ses dépôts d'une banque grecque vers une banque allemande, il y aura un prêt du même montant de la Bundesbank à la Banque de Grèce). On estime l'exposition globale des banques nationales non grecques à un peu moins de 120 milliards d'euros. La perte pour l'Allemagne s'élèverait à environ 30 milliards d'euros en cas de défaut, celle pour la France à environ 25 milliards.
- la cinquième exposition découle des prêts du FMI, dont les Etats membres de l'euro sont actionnaires. Le FMI n'a prêté que 30 milliards environ à la Grèce donc ces expositions sont négligeables par rapport au reste.
Au final, on arrive à une exposition globale de 340 milliards d'euros du reste de la zone euro à la Grèce, dont un peu moins de la moitié est portée par la France et l'Allemagne (environ 90 milliards pour l'Allemagne et 75 milliards pour la France) plus 63 milliards pour l'Italie et 43 milliards pour l'Espagne.
Mais l'impact d'un Grexit (NB : dont la perspective semble aujourd'hui s'éloigner) ne se limite évidemment pas à ces montants. Le coût principal sera la perte du capital de confiance dont dispose la monnaie unique : le tabou de l'irréversibilité de la monnaie unique sera brisée, les déposants craindront de voir leurs dépôts convertis en monnaie domestique du jour au lendemain, les investissements dans les pays périphériques seront dissuadés, les partis eurosceptiques pourraient être galvanisés etc.
Un défaut grec à l'intérieur de l'euro serait beaucoup moins coûteux : il serait limité aux 200 milliards de prêts bilatéraux/FESF et pourrait être amorti sur une très longue période plutôt que pris sous la forme d'une perte sèche. La perte s'élèverait à un peu plus de 2% du PIB pour la France et l'Allemagne. Mais en fait, rien n'impose à ces pays de faire assumer cette perte aux contribuables immédiatement. Ils se financent aujourd'hui à moins de 1% par an. Ils peuvent donc offrir à la Grèce des prêts à taux 0 avec un coût extrêmement modeste pour le contribuable. Par exemple, pour la France, le coût est de 1% * 42 milliards, soit 420 millions d'euros (à peine plus de 6€ par an par Français).
Belle démonstration. De toute façon, il sera nécessaire lors de l'élection présidentielle de savoir de la part de chacun des candidats comment ils envisagent l'Europe. Si c'est pour faire la même Europe qu'aujourd'hui, c'est inutile de voter pour eux. Certains d'ailleurs déplaceront le discours sur des discussions d'un autre ordre (par exemple les musulmans... qui à attiser les haines et d'éviter le point crucial qu'est l'Europe). En effet, nous sommes dans l'Europe et notre développement passe par une Europe construite sur un nouveau mode. Activités = Jobs.
RépondreSupprimerLe point de vue de Steve Ohana est séduisant et quelque part encourageant.
RépondreSupprimerPour prendre du recul, il y a un autre penseur "extra muros" intéressant à écouter : Hassan Hamadé (Liban), émission "tribune libre" sur la chaîne satellitaire "Noursat".
Ce dernier reste plutôt réservé en ce qui concerne la réelle influence du président Hollande notamment, qu'il présente "animé d'une exceptionnelle force d'inertie parce que subordonné à Washington". En ce qui concerne l'Europe, il parle de relations "occupant/occupé" et dénonce l'info-flation subie par les européens, laquelle constituerait une véritable "opération de décervelage". Selon lui, le rôle de Hollande consisterait à camoufler les véritables contradictions stratégiques entre intérêts européens et états-uniens : "Votre Occident et ses mauvaises fréquentations menacent la paix du monde et l'avenir de l'humanité".
Voilà qui laisse pensif....
C'est une idée qu'elle est bonne, l'Espagne et le Portugal vont demander de même à la France et à l'Allemagne. Quelle sera la réponse ?
RépondreSupprimerC'est bien de commencer à échafauder des plans sur la comète, mais c'est dommage de s'arrêter en route car ça fausse ce qu'on appelle le facteur d’échelle systémique qui est précisément le noeud gordien de l'économie, y compris en zone Euro.
Faudra revoir la copie.
La Grèce est le seul pays à être encore sous programme. Les autres arrivent à se financer à des conditions correctes sur les marchés, bénéficiant du soutien implicite (conditionnel) de la BCE sur les marchés. Cependant, il serait souhaitable de faire converger leurs conditions de financement vers ceux des pays coeur par un soutien non conditionnel de la BCE.
SupprimerL'Espagne se finance à plus de 2%, si la France lui prête à zéro, elle deviendrait très francophile.
SupprimerSynthèse impossible
RépondreSupprimerUne synthèse socialiste peut, à l'issue d'un congrès du parti, réaliser ce miracle : concilier des inconciliables.
Dans la réalité les inconciliables sont inconciliables. Entre ceux qui veulent aider la Grèce et ceux qui veulent châtier la Grèce, il n'y a pas de conciliation possible. Soit les uns ou les autres renoncent, soit il y a scission.
M. Hollande, roi de la synthèse socialiste, croit au miracle mais il a perdu de vue que, dans la réalité, les miracles n'ont pas lieu, il pensait certainement que la proposition qu'il a aidé la Grèce à rédiger aurait le même effet sur l'eurogroupe qu'une motion de synthèse sur un congrès du parti socialiste. Il se trompe.
La construction européenne est viciée depuis 1950 et les choses se sont aggravées en 1973 lorsque les banques centrales ont été dépourvues de leur pouvoir régalien au bénéfice des seules banques privées et banques d’affaires. Mais il a bien fallu de solides complicités à défaut de sérieuses collaborations de la part des responsables des états européens concernés.
SupprimerLa corruption généralisée a détricoté ce qui aurait pu devenir une "oeuvre" et l'utopie n'appartient jamais qu'à l'avenir. Cependant je ne désespère pas. La génération montante - dont les Tsipras et autres Podemos sont les relais - finira par imposer d'autres modes de fonctionnement. Les paliers de l'Histoire ont toujours été douloureux à franchir.
Pour l'instant "l'Empire" contre attaque.
Aujourd'hui le problème devient entièrement politique,la servilité de nos Sarkozy Hollande a donné tous les pouvoirs à l'Allemagne à un tel point que l'affaire grecque devient une lutte électoraliste entre Merkel et son ministre des finances!!!L'Europe et l'Euro c'est l'Allemagne,,belle réussite pour nos Présidents inutiles!!!
RépondreSupprimer@ Coralie Deleaume
RépondreSupprimerLe spectacle, depuis hier, des déchirements au sein de l'eurogroupe est une parfaite illustration du titre de votre livre : l'Europe, des États désunis...
Merci de ce post qui est très intéressant et synthétique mais un peu trop peut-être ... je reste sur ma faim. On pourrait aussi revenir sur ce que la dette grecque a généré comme revenus en France et ailleurs ... Le dernier paragraphe en particulier : pourquoi ne compte t-on que les deux premiers types de prêts ? Ensuite, la France pourrait donc prêter à long terme à 0% mais il faudrait que tous les autres créanciers l'acceptent aussi, idéalement. Et la France peut-elle le faire, dans le cadre très restrictif des institutions ? En outre je ne comprends pas pourquoi les taux d'intérêt attribués à la Grèce sont si élevés alors qu'elle avait appliqué les mesures d'austérité imposés jusqu'à fin 2014. Enfin je suis d'accord avec Denis ... deux mondes s'affrontent et il n'y a personne au dessus pour les concilier. Merci de m'éclairer !
RépondreSupprimerBonjour Madame,
RépondreSupprimerJe vous sens un peu triste du contrat de la Grèce. On attendait un papier de vous.
L'Europe allemande.
RépondreSupprimerTINA !
There Is No Alternative !
La zone euro, c'est la zone mark.
La politique monétaire de la zone euro, c'est la politique d'Angela Merkel.
Aujourd'hui, il n'y a qu'une seule politique possible en Europe : c'est la politique d'Angela Merkel.
« Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » (déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011)
« Tout à coup, l'Europe se met à parler allemand. » Maladroite ou cynique, la déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de son parti, le 15 novembre 2011 à Leipzig, est bien dans le style de l'époque. Le ténor de la CDU a été ovationné lorsqu'il a précisé que ce n'était pas la langue de Goethe qui s'imposait, « mais l'acceptation des idées politiques pour lesquelles Angela Merkel se bat avec tant de succès ».
http://www.challenges.fr/economie/20111124.CHA7248/l-europe-a-l-heure-allemande.html
Au sujet de l'Europe allemande :
Charles de Gaulle rêvait de construire une Europe des Etats indépendants, une Europe des Etats souverains.
En revanche, l'Allemagne rêvait de construire une Europe allemande !
Entre 1965 et 1969, Charles de Gaulle est de plus en plus violent lorsqu'il parle de l'Allemagne.
Je recopie un passage de l'historien Eric Roussel, dans son livre « De Gaulle », édition Tempus, tome 2, page 575 :
A mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu'au bout de la logique exposée dans Le Fil de l'épée. Henry Kissinger en a eu la preuve lors d'un dîner à l'Elysée. Ayant demandé au général comment il pensait éviter que l'Allemagne ne domine l'Europe dont il rêvait, il s'est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l'amiral Flohic, soucieux d'avoir son avis sur le même sujet.
Beaucoup de sentiments mêlés aujourd'hui.
RépondreSupprimerC'est tout d'abord une profonde tristesse qui m'envahi autour de ce tragique jour du 13 juillet 2015 pour nos chers amis citoyens Grecs et pour tout le peuple Grec.
C'est également une profonde honte que je ressens à l'égard de mon pays qui, décidément, n'a pas fini d'avoir à sa tête des gouvernants qui n'ont pas une nouvelle fois été à la hauteur de sa grande histoire.
Plusieurs messages à adresser :
-Tout d'abord à François Hollande et aux 18 chefs de gouvernements de la zone Euro (sauf la Grèce) qui, tout en se félicitant de cet accord honteux imposé à Aléxis Tsipras, se sont rendus coupable de l'humiliation d'un peuple, et à qui je tiens à rappeler cette citation : " Pêcher par le silence quand ils devraient protester, transforme les hommes en lâches" Ella Wheeler Wilcox. Si le projet européen, c'est d'amener un pays à un état de sous développement en détruisant son système social, en augmentant le chômage, la misère, les taux de mortalité infantile et de suicide, je pense qu'il est plus que temps de se poser les bonnes questions.
-Ensuite à Wolfgang Schäuble, le ministre des finances Allemand que je tiens à remercier personnellement, car grâce à lui, plusieurs millions d'€uropéens vont basculer dans le camps des €uro-sceptiques et ont pris conscience que l'€uro et l'austérité n'étaient qu'une et même politique anti démocratique. Dorénavant de nombreux citoyens ont pris conscience que l'€uro est devenu néfaste et n'auront plus peur d'une sortie de cette monnaie, qui n'est qu'un long chemin de croix, sans issue. A plus de 72 ans, nous pouvons, sans avoir peu de chance de nous tromper, annoncer à monsieur Wolfgang Schäuble qu'il verra de son propre vivant l'écroulement de l'€uro.
-Ensuite un grand merci à Aléxis Tsipras à qui tout d'abord il ne faut pas jeter la pierre car quel petit pays pesant à peine 2 % du PIB de l'Europe, avec son système financier et son économie entièrement bloqué , ses banques fermées, son peuple dans la misère aura pu résister si longtemps (presque 6 mois) ? Soyons honnête, nous n'aurions pu faire mieux. Prisonnier de sa fausse croyance au changement démocratique au sein de la zone €uro, il a été plus loin que n'importe qui d'autre dans cette situation. S'il avez compris que l'€uro en réalité ne valait pas plus que la Drachme, il aurait alors pu sortir de l'€uro, faire défaut et réquisitionner la banque nationale grec, mais il n'avait pas le mandat pour cela. Il a au moins amener son peuple à comprendre que la démocratie et l'€uro n'étaient plus compatibles. Merci au moins pour cela. Il restera encore un espoir si le parlement Grec désobéit ou si un autre parlement d'un autre pays de la zone €uro se hisse bien plus haut que ses gouvernants en bloquant cet accord. Un deuxième merci à Aléxis Tsipras qui a montré qu'un petit pays avait réussi seul contre tous à ébranler l'€uro. Il parait évident que lorsqu'un autre pays bien plus gros lors de prochaine élection : l'Espagne, l'Italie ou même la France dira enfin stop à cette folie ordo-libérale, l'€uro va s'écrouler comme un château de carte ou comme l'URSS si vous préférez. Mais peut être que la fin viendra de la Grande Bretagne avec le référendum promis par D Cameron.
Plusieurs messages à adresser (suite):
RépondreSupprimer-Les 18 pays qui ont voulu soumettre la Grèce, récolteront au mieux une guerre civile, au pire une dictature en Grèce. Si la démocratie échoue à améliorer la vie du peuple, elle disparaitra avec sa monnaie. Le plus dramatique dans cette tragédie, c'est que les peuples vont commencer à comprendre que pour sortir de cette politique d'austérité imposée qu'aux pauvres, la démocratie n'est plus la solution, mais que seul un nationalisme ou un fascisme pourra détruire cette dictature européenne. Les peuples s'illusionnent dans les dictatures lorsque la démocratie ne tient plus ses promesses. Et l'austérité à perpétuité n'est pas une politique démocratique. Décidément, l'histoire se répète et ne sert jamais de leçon. Alors il faudra résister...à Londres probablement.
-Quand à la dette Grecque, n'ayez crainte elle continuera à croitre comme une avalanche qui dévale une montagne. La récession continuera à faire baisser le PIB de la Grèce et à augmenter le poids de son endettement. Bref toujours la même politique inefficace produira toujours les mêmes effets depuis 2010. Et chaque citoyen Européen vous pourrait un jour compter ce que vous ont fait perdre comme argent vos chers gouvernants incompétents qui depuis 2010 continuent à repousser le problème de la dette souveraine, jusqu'à la "prochaine réunion de la dernière chance". Je propose d'ailleurs à Angela Merkel et à Wolfgang Schäuble d'appliquer à eux mêmes les dernières trouvailles libérales ou remèdes préconisés aux peuples du sud comme le contrat zéro heure ou un taux horaire à 2 € comme certains travailleurs allemands. D'après vous Mme Merkel avec un salaire mensuel de 400 € par mois consommera t elle plus ou moins que si elle gardait son salaire actuel ? La réponse est simple, pourtant c'est cette stupidité que l'on va continuer à appliquer à la Grèce. Il n'y a que les technocrates de l'€uro qui pensent qu'en relevant la TVA de 10 points sur certains produits, les consommateurs continueront de consommer comme avant. Et oui, avec moins de salaire et des prix plus élevés, les consommateurs consomment moins. Quel scoop ! "L'économie pour les nuls" !
A présent il ne reste plus qu'à Alexis Tsipras à faire voter contre l'accord des créanciers par son parlement et sa coalition Syriza-Anel (Grecs indépendants). Ensuite il présente sa démission et celle de son gouvernement au Président Grec. Et enfin, lors des prochaines élections législatives, il prend la tête cette fois ci d'une coalition visant à sortir son pays de l'€uro afin d'avoir ou non un mandat clair du peuple Grec.
RépondreSupprimerTristes certes mais surtout sidérés par le tout puissant cynisme des oligarques qui voient dans les soubresauts des bourses européennes entre autres, la réalisation d'un exploit qui aurait évité selon eux le pire des scénarii pour la Grèce. On cauchemarde. Et le peuple grec assurément. La synarchie se porte bien, merci pour elle.
RépondreSupprimerEt le Parlement grec vota l'"accord" : plutôt le suicide que la sortie de l'euro...
RépondreSupprimerPas sûr. ... l'avenir nous le dira rapidement mais la sortie de l'€ me semblait pire. Entre deux maux Tsipras a choisi le moindre. C'est le voeu que je formule. J'ai apprécié la formule d'un député grec qui a voté "oui" à contre coeur en expliquant qu'on ne gagnait pas une guerre dès la première bataille. Et guerre il y a.
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