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mercredi 20 avril 2016

Brexit : cinq idées imparables pour l'empêcher.







Le référendum organisé le 23 juin en Grande-Bretagne pourrait bien aboutir à un Brexit, une sortie pure et simple de pays de l'Union européenne. Les sondages donnent en effet un résultat serré. Certains donne même le « out » vainqueur

Par chance, certains ont des idées imparables pour éviter cette issue fatale. 
Tour d'horizon des cinq meilleures initiatives.


Les idées de la Commission européenne

Deux excellentes idées avancées par la Commission européenne consistent à renoncer à des projets d'ampleur, de ceux dont on se dit qu'ils sont vraiment à la hauteur des défis de notre temps. 

1- Ainsi, pour ne pas entrer en conflit avec « l'obsession britannique » pour ce type d'ustensiles, Bruxelles a temporairement renoncé à interdire certaines bouilloires, pourtant jugées trop gourmandes en énergie. 
Il fallait y penser ! Non seulement à y renoncer, mais déjà, à l'envisager. Félicitations à la Commission ! 

2 - Mais que serait une non-interdiction de bouilloires qui ne serait pas accompagnée d'une non-interdiction concomitante de grille-pains ? On se le demande ! Par chance, l'exécutif européen a également pensé à différer sa « loi grille-pains ». La liberté de toaster son pain comme on l'entend étant quand même un droit de l'Homme, on respire.... 


Les initiatives citoyennes

Comme chacun sait, les initiatives citoyennes ont vocation à « faire de la politique autrement ». Avec le cœur par exemple, et en introduisant « de l'horizontalité ». 

3 - Afin de « faire quelque chose de positif, qui aille au-delà des directives et des réglementations européeennes… », qu'elles concernent les bouilloires ou les grille-pains, une jeune allemande nommée Katrin Lock, a ainsi lancé la campagne « Hug a Brit ». 
Le concept est simple : il s'agit de trouver un britannique - on a tous ça sous la main non ? - vivant ou mort - statues acceptées -, de l'enlacer, de faire un selfie et de poster ça sur les réseaux sociaux. Le tout pour témoigner à nos amis britannique de l'amour qu'un leur porte et d'un désir ardent de les garder dans l'UE. 
Dans la même optique paneuropéenne et en toute « horizontalité », on attend avec impatience la campagne « Fuck a Brit », et la mise en ligne des sex-tapes afférentes. 

4 - C'est sans doute l'un des trollages les plus efficaces jamais commis : une personne s'est empressée, pour pourrir la campagne des pro-Brexit sur le web, d'acheter deux des noms de domaines qu'ils auraient pu acquérir. 
Ainsi, lorsque l'on se rend sur « voteleave.co.uk » ou que l'on clique « voteleave.com », on tombe sur.... ça : www.voteleave.com


Les initiatives domestiques

5 - Pour finir, il y a aussi les idées made in UK, y compris celles initialement mises en euvre dans le but de promouvoir le Brexit. Mais quand on regarde la vidéo ci-dessous, diffusée par le UKIP, la formation de Nigel Farage et intitulée « Britain’s coming home » (« la Grande-Bretagne rentre à la maison »), on peut tout a fait envisager que ça ait précisément l’effet inverse. Jugez plutôt : 





7 commentaires:

  1. Bonjour Coralie,
    En parlant de référendum : le dernier (en date), aux Pays-Bas, a vu la victoire du "non". Quelques jours après les députés se sont littéralement "assis" sur le choix du peuple : "le bras d'honneur des députés au peuple néerlandais" :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/04/19/97001-20160419FILWWW00326-pays-bas-les-deputes-rejettent-le-retrait-de-l-accord-ueukraine.php
    https://fr.sputniknews.com/international/201604201024387836-ukraine-pays-bas-vote-association-ue-rejet/

    Comme l'avait expliqué très cyniquement l'Obersturmführer de l'Union européenne Jean-Claude Juncker "il n'y a pas de choix démocratique contre les traités européens déjà ratifiés". Si je me souviens bien c'est même vous, Coralie, qui aviez relevé cette cynique phrase dans un de vos articles.

    Aujourd'hui, plus que jamais, j'ai l'impression que les peuples européens ne sont plus du tout écoutés et ne sont plus que des paillassons sur lesquels les élites s'essuient les pieds avec un immense mépris.

    Ana Maria, européenne, démoralisée, dégoûtée, désespérée.

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  2. J'ai bien ri - jaune, à cause de ma bouilloire énergivore et de mon vieux grille-pain hors normes.
    Merci.

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  3. J'ai bien ri aussi, mais j'ai préféré la vague 'selfie à l'horizontale' aux grille-pains ; on ne se refait pas...
    Pour le reste, faut-il espérer qu'ils 'sortent', dans la conviction que cela éveillera la contagion, ou qu'ils restent dans l'espoir qu'ils déstabilisent l'UE ?
    Christian Bernard.

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  4. Denis Monod-Broca20 avril 2016 à 09:26

    Les Américains ont Trump mais nous ne manquons pas de clowns non plus.
    D'une certaine façon même, pour une fois, nous sommes en avance sur eux, nos clowns à nous sont déjà au pouvoir...

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  5. Denis Monod-Broca23 avril 2016 à 04:47

    6éme idée imparable pour éviter le Brexit, mais que Cameron n'a pas eu le cran de mettre en œuvre : demander à Obama de ne pas venir dire aux Brtianniques que l'Europe est une affaire d'abord américaine et qu'ils feraient bien de s'en souvenir en allant voter sinon gare à eux...

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  6. Presque de l'humour anglais... made in France!

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  7. Denis Monod-Broca25 avril 2016 à 11:47

    La preuve par Obama

    L'Europe se construit depuis l'origine sur le rêve d'un homme d'affaires américain, car c'est bien ce que Jean Monnet, "père de l'Europe", était avant tout, un homme d'affaires, et un homme d'affaires installé et ayant fait fortune aux USA. Et aujourd'hui, alors que le rêve part en lambeaux, le président américain en fin de mandat traverse l'Atlantique pour tenter de lui redonner vie. La boucle est bouclée. La preuve de la supercherie, et la preuve de l'échec, sont là, patentes.

    On a voulu nous faire croire, année après année, traité après traité, que l'Europe nous rendrait plus forts, qu'elle nous permettrait de tenir la dragée haute aux USA... C'était se moquer du monde. L'Europe telle qu'elle se construit est la créature des USA. Bâtie sur le sable idéologique d'un mensonge, elle va s'affaiblissant. Seule l'Allemagne fait encore illusion...

    En lieu et place du projet raisonnable d'une Europe des nations, d'une Europe de nations égales, souveraines, démocratiques, alliées, amies, on a voulu imposer aux peuples le projet d'une nation supranationale, faite pour les affaires, oublieuse des peuples.

    Les uns après les autres les peuples se rebiffent. Comment s'en étonner ? C'était inéluctable.

    Peut-être n'est-il pas trop tard pour nous remettre sur le bon chemin.

    Le voyage d'Obama aura été utile si, compris ainsi, par antiphrase, il ouvre les yeux de nos "dirigeants".

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