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jeudi 5 janvier 2017

Sortie de "La fin de l'Union européenne" (Michalon)




Voilà, il est sorti... 






Et l'on en parle ICI, sur France culture, et ICI sur "Le Vent se lève"




2 commentaires:

  1. "L'Union européenne est morte". C'est bien.
    Vous écrivez que l'Union européenne provoque une "répulsion sans réserve et une défiance sans retour". Vous avez tout à fait raison.
    J'ai espéré énormément, pendant des années, que l'Union européenne allait être un vrai espace de liberté, de paix, vraiment démocratique. Je me suis trompée.

    Puisque l'Union européenne est morte merci de me préciser l'endroit où elle est enterrée pour que je puisse aller cracher sur sa tombe.

    A part ça merci pour votre blog qui est toujours d'une très haute tenue intellectuelle (pas comme ma dernière remarque) et une mine d'informations. Bonne continuation pour l'année 2017.

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  2. Les gens de ma génération - celle qui est née dans l'enthousiasme conjugal que la guerre avait différé - ont toujours cru ou voulu croire en l'Europe. Et ils en ont fait des sauts de cabri en en parlant, car il n'y avait à leurs yeux que cette solution pour mettre un terme aux boucheries que les nationalismes, les idéologies mortifères et les intérêts cyniques des États avaient déclenchées. Ainsi, né de parents qui avaient vécu dans la vénération des anciens combattants de 14-18 ("ils ont des droits sur nous", disait-on chez moi), et dans celles des Anglais qui avaient tenu tête aux Allemands (il aurait fallu dire nazis pour être plus près de la vérité) durant cinq ans en 1939-45, je suis devenu par la force des choses germanophile, j'ai appris l'Allemand à l'école (sans succès, hélas), et j'ai pratiqué la réconciliation sous toutes les formes à ma disposition. D'autres que moi, allant plus loin dans l'effort de rapprochement, allaient, chaque été et avec la bénédiction des municipalités de gauche (PCF, plus exactement), nouer des liens avec les petites Allemandes de DDR qui, m'a-t-on dit, n'avaient rien à envier aux petites Anglaises. A posteriori, je regrette, en un sens de ne pas avoir eu des parents communistes.
    Puis vint la "crise grecque", la tragédie grecque, le chemin de croix grec.

    J'en suis au chapitre 3 de votre livre écrit en compagnie de David Cayla. J'ouvre un peu plus les yeux, ayant commencé cet exercice avec Olivier Delorme, et je contemple l’ampleur du gouffre et l'immensité du mensonge. Je mesure mon aveuglement (j'ai voté oui à Maastricht, mais non au TCE) et le chemin qu'il me reste à parcourir pour m'arracher à ces rêves que quelques dizaines de Berlaymonteux ont transformé en cauchemar.
    Je vous dois donc des remerciements pour m'avoir, comme Delorme et quelques autres, réveillé.
    A bientôt peut-être, si vous vous livrez à des séances de dédicaces...
    JDM

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