Traduire / Translate

lundi 6 mars 2017

Jean-Claude Juncker : « Merde, que voulez-vous que nous fassions ? »






Merde », ou plutôt « Merte ». 

« Merte, que voulez-vous que nous fassions ? » a lâché Jean-Claude Juncker en plein débat au Parlement européen relatif au « Livre blanc sur le futur de l'Europe ». 

Ce « Livre blanc », rédigé par la Commission et supposé permettre une relance du projet européen après le Brexit, a été dévoilé le 1er mars. 

Il propose cinq scénarios potentiels pour sortir de l'impasse :
1) Le statu quo
2) S'en tenir au marché unique et rien de plus
3) L'Europe à plusieurs vitesses : les pays volontaires poursuivent l'intégration
4) Faire moins mais de manière plus efficace
5) « Plus d'Europe » : on approfondit l'intégration tous ensemble. Ce scénario est surnommé « scénario Verhofstadt », du nom de l'ancien premier ministre belge fédéraliste, qui n'a pourtant pas hésiter à tenter récemment une alliance avec les Italiens du Mouvement 5 étoiles dans le but de devenir président du Parlement européen (en vain), et qui vient d'apporter son soutien à Emmanuel Macron dans un texte hilarant consultable ici

Une description détaillée de ces propositions contenus dans le Livre blanc de la Commission est disponible sur le site de celle-ci. Un bon décryptage est consultable ici

En tout état de cause, alors qu'il présentait le travail de ses services à l'Assemblée de Strasbourg et rappelait que le Livre blanc avait déjà fait l'objet de critiques, l'homme s'est écrié : « on dit sur tous les tous les toits de l'Europe qu'il faut débattre, qu'il faut que nous retrouvions le chemin vers nos concitoyens (…) et lorsqu'on le fait, on nous critique. Mais merde, je dirais merde si on n'était pas au Parlement européen. Que voulez-vous que nous fassions ? »





Bref, ça commence à sentir très fort le désarroi au sommet de l'UE. Jean-Claude Juncker l'exprime mieux que quiconque, lui qui a récemment affirmé qu'il ne briguerait pas de second mandat à la tête de l'exécutif européen car il avait « de grands doutes ». 

Et on en a, nous aussi, de grands doutes, faut bien l'avouer. 
Parce que pour nous, les citoyens, pour nous « les gens », la période est assez angoissante. 
C'est vrai quoi, merte, que voulez-vous que nous fassions ?



2 commentaires:

  1. on devrait deja commencer par le juger cet escroc, ensuite faire le menage, un sacre menage et taxer les deputes europeens , ne plus les payer et juger ceux qui ont ete remunerés par des lobbys

    RépondreSupprimer
  2. bonjour, a quand une interview de M. asselineau sur ce blog?

    RépondreSupprimer