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mercredi 23 mai 2012

Législatives : l’OPA du Front national sur l’UMP a commencé




Les digues sont-elles en train de lâcher entre l’UMP et le Front national ? C’est l’hypothèse que formule Gaël Brustier dans Le Monde du 17 mai. L’essayiste y affirme en effet : « en quelques semaines, la droite et l'extrême droite françaises ont donc accéléré leur mutation, retardée pendant des décennies par Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Leur fond culturel s'est unifié et leurs électorats ont poursuivi leur long processus de fusion ».

En termes de « fond culturel », le rapprochement s’est accéléré pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy ayant délibérément congédié la « tactique Guaino » qui l’avait porté au pouvoir en 2007, pour la remplacer par ce que l’on a appelé la « stratégie Buisson ».

C’est sous la houlette de Patrick Buisson, proche conseiller et ancien rédacteur en chef du journal Minute, que le président sortant a opéré un virage droitier spectaculaire, notamment durant cet entre-deux tour où les 6,4 millions de voix récoltées le 22 avril par de Marine Le Pen sont devenues un enjeu central. Il n’est qu’à revoir le clip de campagne de second tour du président sortant pour s’en convaincre: éloge appuyé des frontières, protection de « notre civilisation et de notre mode de vie » et promesse de diviser par deux les flux migratoires, venaient s’ajouter à la célébration des « racines chrétiennes de la France », présente à chaque meeting.

En choisissant d’épouser la doxa lepéniste pour en conquérir l’électorat, Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de légitimer le discours de Marine Le Pen. Par ailleurs, en faisant ce choix, il a participé activement à l’implosion prévisible de sa propre famille politique. Car le malaise et la désapprobation n’ont pas tardé à se faire sentir parmi les tenants d’une droite républicaine. Dès le lendemain de la défaite, la sénatrice Chantal Jouanno déplorait sur Marianne2 : « nous avons perdu en validant les mots du FN ».

Si l’on considère les électorats UMP et FN, les premiers sondages témoignent d’un rapprochement tangible. Selon une enquête Viavoice en date du 8 mai, 46% des sympathisants UMP et 80% de ceux du Front national seraient favorables à des accords électoraux entre les deux formations. Mais un sondage antérieur (6 mai) réalisé par L’Ifop estimait quant à lui à 54% le nombre de sympathisants UMP désireux d’accord électoraux pour les élections locales (minicipales, cantonales, régionales). Ceci fait dire à Gaël Brustier que « les digues s'affaisseront vraisemblablement en juin, mais devraient surtout s'effondrer au cours des élections locales de 2014 et 2015 ».

En réalité, dès début de la campagne législative, les lignes bougent déjà. Le Front national n’a pas choisi pour rien de mener la campagne sous cette appellation de « Rassemblement bleu Marine », qui fait grincer des dents les militants historiques. On savait que ce rassemblement avait pour but d’accueillir quelques « prises de guerre », comme l’avocat Gilbert Collard, ainsi que des « souverainistes » ne souhaitant pas se présenter sous l’étiquette FN. Il s’agissait en particulier, pour le Marine Le Pen, d’adouber les 34 candidats du SIEL (souveraineté, indépendance, et libertés), la petite formation de Paul-Marie Coûteaux.  Mais dès le lancement de l’attelage « bleu Marine » en mars, la patronne du FN voyait plus loin. Sous cette bannière se présenteraient  « des candidats du FN, des candidats du Siel mais aussi des candidats individuels qui nous ont rejoint, de partout, de la droite et de la gauche », affirmait-elle.

Nous sommes encore loin de voir affluer des ralliés « de partout ». Pourtant, c’est bien sur cela que compte Marine Le Pen. En excluant « tout accord entre partis » avec l’UMP mais en se déclarant ouverte à des discussion « au cas par cas », elle ouvre grand les portes de son rassemblement aux déçus de tout poil de la majorité sortante.  Simultanément, en annonçant d’ores et déjà de nombreuses triangulaires, celle qui pourrait maintenir une centaine de candidats au second tour sème habillement la panique chez certains députés de droite craignant pour leur mandat.

Parmi les députés UMP susceptibles de franchir le Rubicon, on a beaucoup parlé des « grognards » de la Doite Populaire. Il est vrai qu’il existe, entre ce groupe et le Front national, un certain nombre de convergences, que ce soit dans les domaines de l’immigration, de la sécurité, ou de ce qu’il est convenu d’appeler « l’identité nationale ». Le texte paru sur le site de la « Droite Pop' » le 13 mai et intitulé « Quatre priorités pour éviter le chaos migratoire » est limpide quant à la politique d'immigration que ces élus appellent de leurs vœux. Restreindre l’accès des étrangers aux logements sociaux, « réduire les allocations familiales versées aux familles immigrées » ou « restreindre le droit du sol », voilà qui rejoint très largement la « priorité nationale » et le retour au droit du sang défendus par Marine Le Pen.

Dans le même temps, Thierry Mariani et ses amis demeurent éloignés, sur certaines thématiques, de ce que Sylvain Crépon appelle le « Nouveau Front national ». Si Jean-Marie Le Pen fut qualifié en son temps de « Reagan Français », sa fille, elle, s’affirme antilibérale, eurosceptique et attachée l’intervention de l’Etat. A l’inverse, en termes d’orientations économiques, la Droite Pop’ veut « corriger le trop plein de l’Etat providence et ses effets néfaste », plaide pour une suppression du CDD mais en « rendant le CDI plus flexible » et prône une « Europe forte »[1]. Libérale, elle se montre ainsi plus proche du FN façon « Jean-Marie » que de la version « Marine ».

Surtout, on peut douter que le collectif dans son ensemble ait le désir immédiat de quitter l’UMP pour intégrer un Front national qui aurait tôt fait de l’engloutir. Jean-François Copé vient récemment d’accepter qu’à l’issue des législatives, les diverses composantes de l’UMP puissent se constituer en "courants". En termes d’indépendance, de visibilité, de marge de manœuvre, c’est sans doute la meilleure solution pour un collectif déjà clairement identifié dans l’opinion, disposant de membres médiatiques, bientôt d’un logo, et auprès desquels une « quinzaine d’universitaires » travailleraient actuellement pour étayer leur « corpus idéologique ».

Car Copé, pour éviter l’atomisation de l’UMP, transigera probablement sur une relative prise d’autonomie de la bruyante Droite Populaire. Sauf si, comme David Desgouilles en emet l’hypothèse, il venait lui-même à perdre le parti à la faveur d’une défaite aux législatives. Rappelant que Jean-François Copé avait été battu en 1997 suite à une triangulaire avec le FN et anticipant un scénario du même acabit en 2012, Desgouilles met en garde : « pour l’instant, la Droite Populaire reste fidèle à l’UMP car elle entretient de bonnes relations avec son chef, marqué à droite. Mais si Fillon en devenait le chef, Copé ainsi mis au rencard, Marine Le Pen pourrait dévorer un espace politique bien plus important ».

Bien plus que sur une bascule en rang serré de la Droite Pop’ vers le FN, c’est donc sur des ralliements individuels de ses membres que le Front national sait pouvoir compter. Même s’il affirme d’un côté que « l'UMP a intérêt à rester unie pour ne pas faire le jeu de Marine Le Pen », Thierry Mariani en convient lui-même : « une minorité d’élus de la Droite Populaire serait favorable à un rapprochement avec le FN ».

Sans doute songe-t-il alors à quelques figures des Bouches-du-Rhône. Car bien qu’elle ne soit arrivée ici qu’en troisième position, Marine Le Pen était tout de même en tête, au soir du 22 avril, dans trois circonscriptions du département. Sur l’ensemble des seize circonscriptions qu’il compte, elle obtenait 23,38% des suffrages, un score bien au dessus de son résultat national (17,9%).

Dès lors, anticipant de dangereuses triangulaires, les députés sortant de la Droite Populaire ne sont pas avares de clins d’oeils appuyés. Dominique Tian, par exemple, souhaite ne pas « être la droite la plus bête du monde en bunkérisant le FN ». Pour Valérie Boyer, « il n’y a aucune raison de se boucher le nez ». Quant à la maire d’Aix-en-Provence, Maryse Joissains, elle affirmait récemment : « les valeurs qu'a Marine Le Pen, je les ai toujours défendues ».  De ces œillades, le FN local a fort bien compris ce qu’il pouvait tirer. En témoigne ce mot du conseiller régional FN Bernard Marandat, rapporté par La Provence (12 mai): « des discussions existent avec l’UMP à Aix (…) il y a une grosse différence entre les élus UMP parisiens et ceux qui, ici, s'aperçoivent que nous avons beaucoup de valeurs communes (…) nous sommes prêts à les arranger aux législatives, mais pas gratuitement ».

De tels rapprochements, il n’y en aura pas forcément qu’en région PACA, et pas forcément qu’au sein de la Droite Populaire. Dans l’Ain, Olivier Eyraud, conseiller général UMP désormais exclu, vient en effet d’être investi dans la deuxième circonscription sous l’étiquette « Rassemblement bleu Marine ». Dans la Somme, c’est la figure de proue de Chasse, pêche, nature et tradition (CPNT, allié à l’UMP dès avant le premier tour de la prédidentielle), Nathalie Huart, qui vient de rallier le FN. Des cas isolés dira-t-on. Pour l’instant. Jusqu’à ce que d’autres, des élus de terrain poussés dans les cordes par la radicalisation de leur propre électorat et décomplexés par la légitimation des thèses lepénistes par le candidat Sarkozy lui-même, ne fassent à leur tour le choix du FN.

C’est, après tout, ce que Marine Le Pen a voulu, ce sur quoi elle a parié. En continuant pour la forme à prôner le « ni droite ni gauche », tout en s’ancrant, de fait, résolument à droite. En appelant au vote blanc au second tour de la présidentielle, tout en prenant Nicolas Sarkozy comme cible principale et en ménageant soigneusement François Hollande, comme dans son traditionnel discours du 1er mai. En créant un « Rassemblement », enfin, pour rassurer les transfuges, et leur permettre de la rejoindre sans craindre l’opprobre d’une candidature sous l’étiquette « Front national ».

Défaite le 6 mai, l’UMP entame un processus de décomposition qui pourrait aller plus vite que prévu, surtout si elle perd les législatives. Surtout si le détricotage de la zone euro, déjà entamé en Grèce mais dont on ne sait en aucune façon où il s’arrêtera, venait à donner un surcroît de crédit aux thèses eurosceptiques du «  nouveau » Front national.

Reste à la gauche, en face, à tenir le cap de la réorientation européenne promise par le nouveau président de la République d’une part, et à ne pas s’embourber, d’autre part, dans sa propre tentation identitaire et sociétaliste qui donnerait du crédit aux thèses identitaire de droite aussi sûrement que le négatif révèle la photographie. Double défi, vaste programme.


[1] Droite populaire : 12 propositions pour 2012

Lire et relire :
Front national : le nouveau parti de la liberté   CLECK

Boigraphie : Fourest et Venner versus Marine Le Pen   CLEYCK
Marine Le Pen fait peur, mais elle fait aussi vendre   CLICK
Marine Le pen à l'école de la République  CLICK
Populisme : est-ce que Mélenchon = Le Pen ?   CLACK
Marine Le Pen est une présidentiable scrogneugneu CLARCK
A Lille, Marine Le Pen s'enferre à droite  CLOCK
Entretien sur le FN avec Sylvain Crépon  CLOUCK
Marine Le Pen appelle au vote blanc mais souhaite une défaite sarkozyste  CLONCK
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11 commentaires:

  1. Je n'ai toujours pas compris comment fonctionne un jacobin mais si le FN et l'UMP peuvent se rejoindre sur le refus de la différence, ils sont séparés par l'argent. En tendance, le FN est un parti de jeunes précaires, l'UMP de vieux aisés et je ne les vois pas s'allier sur un projet de société commun.
    Jard

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  2. Quand on s’affirme antilibérale, eurosceptique et attaché à l’intervention de l’Etat, on est difficilement ancré résolument à droite et encore moins à l'extrême droite. On serait plutôt républicain de gauche ou gaulliste social. Eric Zemmour qualifie le dernier livre de Marine de chevènementiste et même de marxiste. Elle y remercie d'ailleurs un marxiste authentique dont elle s'est en partie inspirée.

    C'est ce qu'a très bien compris Patrick Buisson. Il a fait en sorte que Sarkozy appuie là où ça fait mal : NS a qualifié d'extrême gauche le programme de Marine. Cette stratégie lui a permis de se retrouver au second tour en récupérant l'électorat âgé et plutôt aisé qui s'est détourné de Marine. Sur la question de l'ISF le programme du FN revient au seuil et aux taux d'avant la réforme de Sarko et inclut les œuvres d'art et les objets de collection (sortis de l'assiette dès Fabius) alors que le programme de Hollande s'est prudemment aligné sur le seuil de la réforme de Sarko tout en prévoyant le retour aux taux anciens.

    Je suis assez d'accord pour qualifier d'extrême droite la Droite dite populaire, libérale et antisociale, plus en phase avec le père qu'avec la fille. Mais paradoxalement, cette droite peut faire preuve de patriotisme. Todd avait démontré en quoi la carte du non à Maastricht coïncidait avec la carte électorale du vote traditionnel à gauche et des classes populaires. Or il s'avère que le fief très droitier et pas très pauvre des Alpes maritimes où la Droite pop est très implantée a voté non à Maastricht et non au TCE. Nécessité faisant loi cette droite pourrait très bien passer alliance avec le FN de gauche pour faire pièce aux colons allogènes qui clament haut et fort : "Nous n'avons ni l'intention de nous "intégrer" ni celle de nous "assimiler" à un pays qui est déjà le nôtre".

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/04/francais-d-origine-etrangere-nous-refusons-d-etre-la-variable-d-ajustement-de-l-election-presidentielle_1695522_3232.html

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    1. Marine Le Pen chevènementiste ? Mouarf !
      Zemmour dit vraiment beaucoup de conneries.

      Les "colons allogènes" ? Vous en dites pas mal aussi.

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    2. Désolé de vous le dire mais de nombreux Chevennementistes ont rejoint Marine Lepen, dont par exemple le co-fondateur du MRC, Bertrand Dutheil de La Rochelle (suis pas sur sur de l'orthographe).
      On peut citer Floriant Fillipot( porte parole encore du rassemblement Bleu Marine) voire même le souverrainiste Paul-Marie Couteau (proche de Séguin,Pasqua et de De Villier) qui a fait la campagne de 2002 de Chevenement.

      Ce qui est certain c'est que Marine Lepen est plus "Chevennementiste" que Hollande (pour qui le coeur du "Che" a balancé, question (décevante) de circonscription sans doute)
      A moins que ce soit Chevenement qui soit Mariniste sans le savoir.
      Après tout ceux sont tout deux des souverainistes, opposés au droit de vote des étrangés , eyuroscpetiques, pour une sortie de la monnaie unique, opposé bien que différemment à l'immigration massive...

      PH

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    3. PH :

      Vous avez raison pour Dutheil de la Rochère. Mais Chevènement s'en est désolé, et l'a rapidement exclu de son parti, le MRC.

      Florian Philippot dit qu'il a été proche de Chevènement, qu'il l'a soutenu en 2002. Mais c'était à l'époque du "pôle républicain", qui unissait des "républicains des deux rives". Je pense que Philippot était surtout...de l'autre rive - la droite.

      Ce n'est pas un mal en soi. Il est loin d'être idiot, Philippot. Mais il a fait un pari : celui qu'il ferait une plus belle carrière politique au FN qu'ailleurs. Il a raison d'ailleurs. Il a monté très vite les échelons du FN, qui manque de cadres. Conviction ou calcul, je ne sais pas. Mais s'il l'a fait par conviction, je me sens le droit de ne pas les partager.

      Coûteaux était surtout villiériste. C'est en tout cas à ce titre qu'il a été député européen.

      Et puis, à eux trois, ils ne font pas une armée. Combien de gens issus de la droite rejoindront le "Rassemblement bleu marine" ? Bien plus, à mon avis, que de chevènementistes.

      Enfin, il y a davantage d'anciens chevènementistes chez Mélenchon que chez Le Pen.

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    4. ce que vous dites n'est pas faux mais pas vrai non plus étant donné que Mélenchon reste un européiste, malgré ses récents dire. Il veut de surcroit conserver la monnaie unique.

      De surcroit le MRC est un petit parti et les personnes qui ont rejoint Marine sont nombreuses tout de même je parle des électeurs plus que des cadres). Mais c'est surtout son électorat qui s'est dilapidé entre Lepen et oui c'est vrais probablement aussi Mélenchon, mais plus sur Lepen je pense (du moins d'après mes connaissances)



      Vous avez bien sur le droit de ne pas partager ses convictions, fort heureusement nous vivons en démocratie (mais faudrait le dire à Mélenchon lui qui appelle à éradiquer le Front National, vu les gugus qu'il dirige cela est très grave!)

      Les gens issus de la droite ont déjà commencé à rejoindre le rassemblement mais si vous voulez mon amis (et puis tant pis je le donne quand même) cela va s'accentuer entre les deux tours des législatives et encore plus après surtout si l'UMP continue de s'entre déchirer.


      Quel dommage finalement que Chevenement ne se soit pas présenté...je n'aurais peut être pas voté Lepen au premier tour pour ma première élection (et encore pas sur)...

      Quoi qu'il en soit vous conviendrez avec moi que son parti (comme le quasi feu MPF) est moribond voire inactif. Et qu'il ne pèse en rien dans les choix de la gauche (comprendre le PS)
      Je ne comprend pas décidément cet homme, pourquoi pour la deuxième fois s'est il débité?
      N'est il donc point capable de défendre ses idées jusqu'au bout? Il a préféré se rallier à Hollande, un libéral et européiste soutenu par un parti de bobo urbanisé et pro europe.
      qu'il n'est pas rallié le FN bon allé je veux bien le comprendre, mais c'est il faut bien admettre que sur le fond (mais pas sur la forme) le MRC est plus proche du FN version Marine que du PS de toute son histoire.

      PH


      PS: bravo pour votre travail ici au sein de l'arène. Et désolé de critique tant le "Che" j'ai cru comprendre que vous étiez proche de ses idées. Mais ce type m'a tout de même déçu.

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    5. Ne pas oublier les chevènementistes passés par la case DLR avant de rejoindre Marine. C'est le cas par exemple de cet ancien secrétaire départemental du MRC, candidat à Toul et qui pourrait bien faire tomber votre "copine" Nadine Morano.

      Valérie Laupies venue du gauchisme et passée par la case Attac a connu une transition chevènementiste. Fabien Engelmann est quant à lui directement passé du NPA au FN après l'affaire de la candidate voilée. Un véritable jeu de l'oie !

      J'ai entendu hier, dans l'émission Répliques, une Elisabeth Lévy très remontée contre ceux que je qualifie de "colons allogènes". Il n'y a rien de saugrenu à parler ainsi de ceux qui affirment être chez eux chez nous tout en refusant nos codes et notre substrat culturel et quand par dessus le marché, par un incroyable sophisme, certains se définissent comme "indigènes".

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    6. Les Indigènes de la République (auxquels vous semblez faire allusion) sont des salopards, mais tout les immigrés - loin de là - ne se résument pas à cette bande de racistes. Oui j'ai bien dit de racistes. Ca existe aussi chez les gens issus de la "diversité" comme on dit. Mais le fait qu'ils racialisent les problèmes ne nous autorise pas à faire de même. Quand un idiot bouge une oreille, on n'est pas tous obligés de faire pareil, non ?

      Sinon, Elisabeth Lévy est remontée contre tout et tout le monde. Elle est (l'insjute) colère faire femme. Vraiment pas une référence que je puisse valider.

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    7. Ve ce qu'elle se fait allumer je ne peux que la soutenir.
      Entre nous aujourd'hui combien dénoncent le racisme anti-blanc et l'antisémitisme explosant dans les banlieues (dont nous avons eu l'horrible expérience en ce début d'année avec Merah )
      Elle est une des seules avec E. Zemmour à se démarquer un peu des autres et pour déranger la bien-pensance on veut les faire taire, y a qu'a voir les paroles haineuses de SOS racismes sur eux.
      Ce sont les seules journalistes qui ne baissent pas leur pantalon (désolé pour l'image) devant les patrons de chaines ou les lobby bienpensants qui constituent aujourd'hui un dogme de la pensée unique.
      Avant il y avait bien quelque journaliste de gauche qui disait tout haut ce que le "peuple de gauche" pensait de leur représentants...mais maintenant tout ce jolie petit monde parisien conformiste participe à une grande action de désinformation.
      Tout cela est bien triste...enfin heureusement il y a encore internet, mais qu'on ne s'étonne plus que de plus en plus de gens (et de plus en plus de jeunes surtout) ailles sur des sites du type "fdesouche" ou autre

      PH


      PS: j'ai cru remarquer qu'il y avait pas mal de personne ici (en tout cas parmi les commentateurs) qui était plutôt Mariniste ou du moins légèrement réac. Vous voulez savoir pourquoi?
      Vous n'en êtes pas une bien sur. Mais la vérité c'est que vous faites parti de (enfin c'est mon avis) de ces rares bloggeurs/journalistes qui sont tout de même impartial.
      Vous vous livrez à des analyses intéressante sans être trop partisane. Et c'est devenu si rare aujourd'hui qu'il faut venir ici pour éviter le matraquage incessant de nos nouveaux inquisiteurs.

      Merci :)

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    8. @PH :
      Vraiment, l'affaire Merah est un cas isolé. un type qui a perdu le sens commun.
      Merah est bien plus proche d'un Anders Breivik norvégien que de n'importe quel musulman normalement consituté.
      Son cas ne relevait pas de l'Islam mais de la psy !

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    9. ces deux montres ne sont pas fou j'en ai bien peur. Au contraire l'opération mené et organisé par A. Brevik démontre qu'il est sain d'esprit.
      Je respecte d'ailleurs profondément l'Islam, d'ailleurs les premières victimes indirectes de tout ce terrorisme sont les musulmans avant tout.
      mais pour autant entre le communautarisme, le radicalisme qui monte, et le laxisme que montre la gauche sur ces questions j'ai peur que nous courrions vers une issue bien néfaste.
      J'espère que M. Valls qui semble être quelqu'un de bien aura le courage d'abandonner et de laisser de coté le coté angélique de la gauche afin d'agir. Et par la même ne pas laisser la voie libre totalement au FN (car oui même si je le soutient j'aimerai qu'on me prouve que j'ai tord de temps en temps)

      On ne peut pas se cacher que l'anti sémitisme progresse énormément surtout dans les quartiers sensibles. Il n'y a qu'a lire les rapports de professeurs suite à l'affaire Merah, qui pendant les minutes de silences organisés ont eu affaire à des élèves disant ne pas vouloir se taire "pour des sales juifs"
      Personnellement cela me choque énormément mais là bien sur ni la LICRA ni SOS racismes n'ont rien dit.
      Pire ils ont été les premiers à accuser le Front National.

      Et c'est pareil pour ce qui est du racisme anti blanc etc etc etc.
      Ils enterrent la question et c'est ce genre de fautes ,graves, qui radicalisent les gens et les font se sentir étranger dans leur propre pays, et abandonné par les pouvoirs publiques.

      PH

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