La situation devient inextricable en Europe. Contrairement à ce qu'ont pu dire nombre d'observateurs mal intentionnés, Syriza refuse
de « s'adapter aux réalités du pouvoir » ( comprendre :
ils refusent de ramper au sol et de lécher le carrelage). C'est que –
a-t-on idée ? - ils se souviennent qu'ils ont été élus sur
des promesses, et qu'ils entendent en tenir au moins quelques-unes.
Du
coup, les « Européens » (comprendre : les
créanciers) se rigidifient. Ils refusent d'accorder à Athènes toute
tranche d'aide supplémentaire. Du coup, plusieurs sources commencent
à alerter sur l'imminence d'une panne totale de liquidités. On parle du 9 avril....
Or
le 8 - la veille donc - Alexis Tsipras sera à Moscou. Il y rencontrera Vladimir
Poutine. De fait, les deux pays se rapprochent désormais. En dépit
des difficultés économiques internes à la Russie, Poutine, qui a
déjà pris pied à Chypre (voir ici), pourrait être tenté de jouer
la carte hellène afin d'étendre son influence en Méditerranée. Ceci constituerait un très grand bouleversement géopolitique, que
nos encravatés de Bruxelles et d'ailleurs, tout droit sortis d'HEC
ou d'on ne sait quelle autre école d'épicier, sont incapables de
voir. Pour eux, la géopolitique n'existe pas, seuls comptent
les ratios d'endettement. Une cécité qui les empêche de se rendre à cette évidence : à force d’outrecuidance, de fatuité satisfaite et de rigidité doctrinaire, l'UE est en train de coaliser contre elle tous ceux (Grèce, Chypre, Russie), qu'elle s'est employée à humilier sans même - certitude d'être le nombril de monde oblige - s'en apercevoir.
Pour
aider les lecteurs de L'arène nue à comprendre ce qui est en
marche, je propose ci-dessous deux traductions. Le premier texte est
signé Ambrose Evans-Pritchard - un journaliste britannique à suivre absolument - et est paru dans The Telegraph. Le second
est un petit texte paru sur le site de la télévision grecque NERIT,
qui rend compte de la récente visite du Ministre grec de l'énergie
à Moscou. Celle-ci précède, donc, celle de Tsipras dans quelques jours.
***
Le
premier texte est paru dans le Telegraph
du 1er avril sous le
titre suivant :
Greek
defiance mounts as Alexis Tsipras turns to Russia and China
Alexis Tspiras se tient sur la corde raide en essayant de forcer l'Europe à céder du terrain, ou à risquer une réaction en chaîne qui pourraient paralyser l'UE.
Deux mois de fanfaronnades de l'Union européenne et de récriminations n'ont pas réussi à effrayer la Grèce. Il devient clair que les créanciers européens ont mal évalué la nature profonde de la crise grecque et ne peuvent plus éviter de regarder en face la Fourchette de Morton qui se présente à eux.
Tout accord qui ira assez loin pour apaiser le mécontentement en Grèce situera automatiquement hors du consensus austéritaire, qui s’effiloche déjà dans le reste de l'Europe méridionale. Les concessions nécessaires ne pourront qu'enhardir les « populistes » en Espagne, au Portugal et en Italie, et porter en retour l'euroscepticisme allemand à ébullition. L'attachement à l'union baisse déjà dangereusement en Bavière et dans une bonne partie de l'Allemagne de l'Est, même si les enquêtes menées ne reflètent pas pleinement la puissance de cette vague sous-marine.
Il
ne faut certes pas surinterpréter la démission, cette semaine, du député bavarois Peter Gauwailer suite à l'extension de
l'accord avec la Grèce. Il était un adversaire de longue date du
Mécanisme de Solidarité Européenne. Mais sa protestation constitue
sans aucun doute un avertissement pour le parti d'Angela Merkel. M.
Gauweiler était devenu vice-président des chrétiens-sociaux de
Bavière (CSU) en 2013 justement dans le but d’étoffer l'aile
eurosceptique du parti et de contenir la menace représentée par le
parti anti-euro Alternative fur Deutschland (AfD).
Pourtant,
si les dirigeants de l'UEM s'entêtent machinalement à réitérer
des demandes périmées – y compris en revenant sur des choses que
le précédent gouvernement pro-UEM à Athènes avait rejetées en
Décembre - ils risquent de déclencher une réaction politique en
chaîne qui ne peut qu'aboutir à vider le projet européen de tout
caractère motivant.
Jean-Claude
Juncker, le président
de
la Commission européenne, semble
avoir parfaitement
compris
les risques, et
explique à
qui veut l'entendre qu'un
« Grexit » aurait
pour conséquence
une « perte irréparable en
termes de
prestige international
pour
l'ensemble de l'UE », et précipiterait
la disgrâce
complète
de l'Europe. Et
lorsque
Warren
Buffet
suggère
que l'Europe pourrait sortir renforcée après une expulsion
salutaire
de son maillon faible grec,
il confirme sa propre règle selon
laquelle on ne
devrait
se mêler d'affaires qui dépassent notre entendement.
Alexis
Tsipras est
à la tête du premier
gouvernement de gauche radicale élu en Europe depuis la Seconde
Guerre mondiale. Son mouvement Syriza est, dans un sens, emblématique
pour
la gauche européenne, même si ses
sympathisants
désespèrent
parfois
des
tours
et détours chaotiques qui
caractérisent son action. A ce titre, l'expérience grecque
constitue un test décisif pour
savoir si les progressistes peuvent envisager
quelque
chose ressemblant à une politique économique autonome au sein de
l'UEM.
C'est
comme un lointain écho de ce qui s'est produit avec le gouvernement
élu de Jacobo Arbenz au Guatemala, un test décisif pour la gauche
latino-américaine en
son temps. Sa
célèbre
expérience de réforme agraire fut
écourtée par un
coup d’État
organisé par la
CIA en 1954 avec des conséquences durables. Cela
constitua une sorte d'épiphanie pour Che Guevara,
qui
travaillait
alors
comme médecin volontaire dans le pays. En
effet, une
génération d'étudiants venus
depuis
Cuba jusqu'à
l'Argentine en
a tira
la conclusion que les États-Unis ne laisseraient
jamais
une
gauche démocratique exercer
le pouvoir. Et
que
celui-ci devait donc être conquis par une
organisation révolutionnaire.
Nous
vivons aujourd'hui
une époque plus
paisible.
Quoiqu'il en soit,
toute décision d'éjecter la Grèce et ses rebelles syrizistes
hors de
l'euro en coupant l'accès
à
la liquidité au système bancaire grec, aboutirait
à un processus semblable,
puisque les autorités de l'UE n'ont
aucun
argument
crédible pour
agir de la sorte, et que rien dans les traités ne le justifie. Les
voir houspiller
Syriza
en
raison d'un manque de « réformes » reste sur l'estomac,
étant donnée la manière dont la Troïka a donné sa bénédiction
à des privatisations
qui violaient les règles même de l'UE relatives à la concurrence,
et dont
le principal
effet fut
d'enrichir
une élite d'initiés.
Imposer
à la Grèce de sortir de l’euro
viendrait conforter la suspicion que les institutions européennes ne
sont jamais que des recouvreurs de créances. La solidarité, au cœur
projet européen depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale,
apparaîtrait
alors comme un canular. Willem Buiter, l’économiste en chef de
Citgroup, prévient que la Grèce vivrait « une situation économique
horrible » en cas de retour à
la
drachme, mais que l’épisode ne serait pas particulièrement
plaisant pour l’Europe. Il ajoute que « «l’Union monétaire est
sensée être incassable et irréversible. En cas d’échec, la
question se posera immédiatement : qui est le suivant ? On essaye de
décrire la Grèce comme le seul membre excentrique de la zone euro,
en l’accusant de ne pas faire ci ou ça, mais beaucoup d’autres
pays montrent des faiblesses semblables. Vous trouvez que l’économie
grecque est trop fermée ? Regardez le Portugal. Vous trouvez que le
capital humain est faible, et que la défiance règne entre
gouvernement et citoyens ? Regardez l’ensemble de l’Europe du Sud
».
La
Grèce ne pourra pas no
plus rester
dans
l’OTAN si elle est exclue, contre son gré, de l’Union Monétaire.
Le pays glisserait alors vers l’orbite russe, dans laquelle la
Hongrie d’Orban gravite déjà. C’est tout le flanc sud-est du
système de sécurité européen qui s’effondrerait.
A
tort ou
à raison, M.Tsipras fait
le calcul
que les dirigeants
de l'UE ne peuvent autoriser qu'une
telle chose se
produise, et que
leur attitude relève donc
du
bluff.
«Nous
cherchons un compromis honnête, mais n'attendez
pas de
nous
un accord sans
condition »,
a-t-il
déclaré cette
semaine devant
le Parlement
grec. S'il
n'y avait pas le
fait qu'un
défaut souverain sur 330 milliards
d'euros
de
dettes - des prêts et
le passif
de
Target 2 - nuirait aux
contribuables
des
d'autres pays
du « Club Med » qui sont également en
difficulté,
la plupart des députés de
Syriza
savoureraient
presque
la
chance qui leur est donnée
de faire exploser cette bombe à neutrons.
M.
Tsipras joue désormais la carte de Russie avec une brutalité
froide,
menaçant plus ou moins d'opposer son veto aux
nouvelles
mesures de l'UE contre le Kremlin, cependant
que les anciennes arrivent à expiration.
« Nous sommes en désaccord avec les sanctions. La nouvelle
architecture de sécurité européenne doit inclure la Russie »,
a-t-il
déclaré à l'agence de presse
TASS.
Par
ailleurs, il a proposé de
transformer la Grèce en pont stratégique, en
établissant des liens
étroits
entre les deux
nations orthodoxes. « Les relations russo-grecques ont des
racines profondes dans l'histoire », a-t-il
affirmé,
activant
toutes les cordes sensibles avant
son voyage à Moscou la semaine prochaine.
Le
Kremlin a ses propres soucis alors que les entreprises russes se
débattent pour faire
face à
630 milliards de dettes libellées en dollars
et sont forcées de demander l’aide du fonds de réserve de l’État.
Les réserves de change du pays s’élèvent encore à 360 milliards
dollars - en baisse par rapport aux 498 milliards d’il y a un an -
mais le montant réellement disponible est bien moindre au vu du
grand nombre d’engagements implicites. Néanmoins, au vu des gains
possibles, le président
Poutine doit être fortement tenté de faire un pari stratégique
avec la Grèce.
Panagiotis
Lafazanis, le ministre grec
de l'énergie et
chef de la « plateforme
de
gauche » de
Syriza, était à Moscou cette semaine, et
a
rencontré
les représentants de Gazprom. Il a exprimé son
« vif intérêt » pour
le
nouveau projet
de pipeline du Kremlin qui
passerait par la
Turquie, et
désormais
connu sous le nom « Turkish
stream ».
Opérant
en parallèle, le
vice-premier
ministre Yannis Drakasakis a promis de laisser
ouvert
le port du Pirée au groupe de
fret maritime chinois Cosco, et de
lui
donner la priorité dans le
cadre des 67 % du capital que l’État grec envisage encore de
vendre. Suite
à ce signal, la
Chine a acheté 100 M€ de bons du Trésor à
court terme (T-bills) grecs,
aidant à combler
le
déficit de financement généré
par l'ordre donné par la BCE aux banques commerciales grecques de ne
plus acheter de titres du pays.
On
pourrait protester contre une
attitude
qui équivaut, pour
M. Tsipras,
à entreprendre
un
chantage, et
juger
ce
comportement comme une violation caractérisée
des règles du club de l'UE. Mais
ce serait ignorer ce qui a été infligé à la Grèce durant les
quatre dernières années et les raisons pour lesquelles son peuple
et tellement
en colère.
Des
minutes
fuitées
du
FMI datant
de
2010 confirment ce que Syriza a toujours soutenu : le pays était
déjà en faillite à
cette date, et
avait besoin d'un
allègement
de sa
dette plutôt que de nouveaux prêts. Ce fait
a été ignoré
afin
de sauver à
la fois
l'euro et le système bancaire de l'Europe, à un moment où l'UEM
n'avait
aucun
moyen de défense contre le
risque de
contagion. Le
ministre des Finances Yanis
Varoufakis appelle
cela
à
juste titre « un transfert cynique de pertes privées depuis
les bilans
des banques vers
les épaules des citoyens grecs
les
plus vulnérables ».
Une
infime
partie
des
240 milliards de prêts est resté dans l'économie grecque. Mais
90 %
sont
retournés
aux
banques et aux
créanciers.
Les
dommages
ont
été aggravés
par un
excès d'austérité.
L'économie s'est
contractée si violemment que le ratio d'endettement a explosé au
lieu de décroître,
produisant
l'inverse de l'objectif visé.
Le
membre indien
du
directoire
du FMI avait
pourtant
prévenu
que de telles politiques ne pouvaient pas marcher
sans
être
compensées
de la
relance
monétaire. « Même si le programme est
mis
en œuvre avec succès, cela pourrait déclencher une spirale
déflationniste de baisse des prix, baisse de l'emploi et baisse des
recettes fiscales, ce
qui pourrait finalement
compromettre
le programme lui-même ». Il avait raison à
tout point de vue. Marc
Chandler, de Brown Brothers Harriman, explique
que les montants
dus
– avec
une
dette à près
de
180 % du PIB – répondent
presque
la définition de la
« dette
odieuse », selon le droit international. « Le peuple grec
n'a
pas été aidé.
Le
PIB a reculé d'un
quart. Avec la déflation, la croissance nominale s'est
effondrée,
et continue à se contracter », explique-t-il.
Les
Grecs le savent. Depuis
cinq ans, ils
sont victimes
de la pire récession subie par un
pays
industrialisé
depuis
80 ans, plus
grave même que
celle
subie par les
États
européens durant
la Grande Dépression. Les créanciers ne
reconnaissent en aucune façon que la Grèce a été sacrifiée pour
sauver l'Union
monétaire au
paroxysme de la crise. Mais dès lors que vous
commencez à voir les chose
avec
un regard
grec
-
plutôt qu'avec
les
yeux des médias d'Europe du Nord et de la presse de Bruxelles - le
drame prend une
tournure différente. C'est
cette
collision
de
deux récits complètement différents et contradictoires qui rend
l'issue
de la
crise impossible
à trouver.
Alexis
Tsipras avait confié à ses proches, avant son élection, que s'il
était mis dos au mur par les créanciers de l'UEM, ils leur dirait
« d'agir pour le pire », jusqu'à ce que l'édifice tout
entier s'écroule sur leurs têtes. Tout ce qu'il fait depuis suggère
qu'il le pensait vraiment.
***
Le
second texte est
traduit du grec par Olivier Delorme, qui a accepté que je le publie
ici : merci. Il
est paru sur le site de la chaîne de télé grecque NERIT. Il rend
compte de la visite en Russie du ministre grec de l'énergie
Panagiotis
Lafazanis, qu'Ambrose Evans-Pritchard évoque ci-dessus. Un point de
vue grec, donc.
South stream => Turkish stream |
La
Grèce n'est le satellite de personne
Le ministre de la Reconstruction productive, de l'Environnement et de l'Énergie Panagiotis Lafazanis, a présenté les résultats d'une visite de deux jours à Moscou au sujet du transit de gaz russe via la Grèce pour approvisionner l'Europe, avec l'extension du pipeline « Turkish stream » conçu pour atteindre la frontière turque vers le sud.
Le
ministre a déclaré que la décision finale serait prise
collectivement par le gouvernement et le Premier ministre Alexis
Tsipras, qui sera en visite à Moscou le 8 Avril.
Mais
il a dit que s'il
était décidé de réaliser le projet, les avantages pour le pays
seraient « d'élevés à très élevés ».
M.
Lafazanis a refusé de commenter la proposition du ministre de la
Défense nationale, Panos Kammenos, sur une mise en commun des
réserves énergétiques de la mer Égée
avec les États-Unis,
et il a annoncé que des entreprises russes participeraient aux
recherches en mer Ionienne et au sud de la Crète.
Répondant
à des questions sur la
perspective de recherche d'hydrocarbures en mer Égée,
il a déclaré: « les
zones maritimes devraient être définies par le droit international.
C'est la position constante du gouvernement et cette solution
cohérente profiterait à la fois la Grèce et la Turquie. Dans les
zones où la Turquie ne peut revendiquer aucun droit, dans les six
miles, il est possible à tout moment de lancer la recherche
d'hydrocarbures. Nous parlons des régions où il est nécessaire de
procéder à une délimitation, pas de toute la mer Égée. Il
s'agit des zones frontalières entre la Turquie continentale et les
îles grecques. Là, une délimitation est nécessaire et doit être
cherchée dans le cadre du droit de la mer ». Il a aussi
souligné la nécessité pour l'UE d'aider à cette délimitation des
zones en mer Égée.
La
réalisation du gazoduc Turkish
stream ,
si elle est décidée, prévoit son extension au-delà de la
frontière turque vers la Macédoine, la Serbie et l'Europe centrale.
M. Lafazanis a fait valoir que l'Europe a besoin du gaz russe, a
souligné la nécessité de ce pipeline, alors qu'on a laissé passer
la chance des projets précédents tels que l'oléoduc Burgas -
Alexandroupolis ou le South stream,
et il s'est opposé à ce que la Russie soit placée « en
quarantaine en matière d'énergie ».
Il a également ajouté que si ce gazoduc n'était pas réalisé, cela équivaudrait à un monopole du transit du gaz de la Russie vers l'Europe à travers l'Allemagne, ce qui renforcerait le pouvoir de l'Allemagne en Europe et ne contribuerait pas à un partenariat équitable entre les pays et les peuples.
En réponse à des questions sur les réactions possibles de la part de l'UE et des États-Unis concernant le transit du gaz russe vers l'Europe à travers la Grèce, le ministre, après avoir constaté que la prolongation de l'oléoduc serait conforme à la législation nationale et communautaire, a souligné : « la Grèce n'a pas de complexes, elle n'est le satellite de personne et n'est pas un pays assujetti énergétiquement à une grande puissance ou une alliance de pays. La Grèce veut exercer une politique énergétique nationale indépendante qui sert l'intérêt national. Il est inconcevable et inacceptable que tout membre de l'UE soit soumis à un pré-audit de l'UE en cas d'accords avec des pays tiers. Cela supprime toute souplesse au niveau national et attribue à l'UE un incontrôlable patronage sur les politiques énergétiques des États. Nous n'abandonnerons pas le droit de conduire des politiques nationales dans le cadre européen, nous ne voulons pas remettre l'Europe dans les mains des « Sept Sœurs »de l'énergie, nous voulons développer une politique de l'énergie qui réduise les prix de l'énergie et le coût de l'approvisionnement énergétique ».
Pour l'année 2015, quelles sommes devront être remboursées par la Grèce ?
RépondreSupprimerRéponse :
http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user92183/imageroot/2015/03/Greece2_0.jpg
Quand on regarde l'échéancier de l'année 2015, on constate que le pire, ce ne sera pas le mois d'avril.
Le mois de juin sera encore pire qu'avril 2015.
Le mois de juillet sera encore pire qu'avril 2015.
Le mois d'août sera encore pire qu'avril 2015.
Le mois de septembre sera encore pire qu'avril 2015.
Et après septembre 2015, la crise de la Grèce sera finie !
Après septembre 2015, la Grèce ne sera plus en faillite !
Poisson d'avril.
RépondreSupprimerPourquoi tiennent-ils tant à l'euro ? La réponse tient en 1 mot : échec. Renoncer à l'euro serait un échec. Et, dans leur infinie vanité, ils ne supportent pas l'échec. Et tant pis pour tout ceux qui souffrent de toutes ces mesures, toujours plus insensées, supposées éviter l'inévitable échec ! Et tant pis pour les conséquences géopolitiques de leur aveuglement ! Ils n'admettront pas leur échec !
Ils ne tiennent pas tant que cela à l'euro, mais ils n'ont pas eu de mandat pour le faire. 85 % des Grecs sont attachés à l'euro. Comme aucun texte ne prévoit de sortie de la zone euro il faudrait sortir de la zone européenne et là les Grecs se sentiraient en autarcie : mis à l'écart, "albanisés, "cubanisés". Tsipras veut, s'il y a sortie de l'euro que ce soit une rupture qui ne vienne pas de lui, afin de ne pas en supporter les conséquences politiques. Il préfère aussi le défaut de paiement à l'intérieur de la zone euro ce qui met l'Allemagne, entre autres dans une grande difficulté.
RépondreSupprimer« Comme aucun texte ne prévoit de sortie de la zone »
SupprimerEt l'article 50 du Traité de l'UE, c'est du poulet ?
La seule chose qui compte est que cette ignoble tragi-comédie, dont la seule victime est le peuple grec, se termine. Ils et elles sont tous/toutes immondes, de Merkel à Tsipras compris(e)s. Mais j'oubliais : la plus vomitive de tous est la prétendue Union Européenne.
RépondreSupprimerThierry_st_malo
Excellent article avec des informations justes et des appreciations tres pertinentes (lu de Grece).
RépondreSupprimerTOUTES les unes des journaux de ce matin disent que la Grèce a cédé et trahi son peuple : TOUTES , alors quoi ?
RépondreSupprimerVous racontez n'importe quoi ?
Et à pour qui roulent les grands médias de UE?
SupprimerJe ne répond pas au complotiste de service
RépondreSupprimerEt d'ailleurs c'était vrai ,ils s'engagent a rembourser a la date prévue !